Le site doit être géré par le milieu
Josée Néron appuie le projet d’aire protégée à Lac-Kénogami
La cheffe de l’Équipe du renouveau démocratique, Mme Josée Néron, n’hésite pas un seul instant et appuie le projet d’aire protégée de Lac-Kénogami. Mais elle pose une condition importante : le projet doit être géré par les gens du milieu.
L’Association pour la protection du lac Kénogami (APLK) a déployé une bannière géante aux abords de la route 175 afin de lancer la campagne d’information publique sur l’aire protégée que les membres veulent mettre de l’avant depuis 10 ans.
Les dirigeants de l’APLK invitent les candidats à la mairie de Saguenay à se rendre sur place afin d’obtenir des informations importantes dans ce dossier.
« Je suis en faveur du projet d’aire protégée à Lac-Kénogami, mais à la condition que la gestion du site soit confiée au milieu. Il n’est pas question de se faire imposer par Québec une cloche de verre où il ne sera plus possible de ne rien faire. L’aire protégée devra nous laisser la latitude d’agir », soutient Mme Néron.
La candidate à la mairie de Saguenay estime que la gouvernance du site devrait être assurée par le milieu, qui regroupe des intervenants de la Ville de Saguenay, de la MRC du Fjord et d’organismes du secteur.
La mairesse sortante de Saguenay connaît bien le dossier de l’aire protégée demandé par l’APLK. Une rencontre s’est déroulée le 22 septembre dernier et Mme Néron a eu l’opportunité de faire le tour du secteur ciblé.
« Il faut profiter de cette occasion pour mettre en valeur tout le potentiel récréotouristique du secteur. J’ai pu constater, lors de la visite, le joyau que représente cette forêt et par le fait même de l’importance de conserver des arbres de plus de 400 ans de vie. »
« En outre, ce sera un geste de plus pour préserver l’intégrité de l’une de nos plus importantes sources d’approvisionnement en eau potable. Nous avons l’occasion de passer à l’action et de poser un geste qui va dans le sens de la protection de nos ressources », conclut la cheffe de l’ERD.