13 février 2014
Le maire et président de Promotion Saguenay n’a pas démontré qu’il existe des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes au sein de l’appareil municipal et de Promotion Saguenay concernant l’octroi de fonds à des organismes, estiment le chef et les conseillères de l’ERD.
Réagissant à la façon dont Jean Tremblay a géré la crise entourant le Festival forestier de Shipshaw, l’ERD considère que celui-ci n’a jamais pu expliquer quels sont les mécanismes de contrôle au sein de la Ville et de Promotion Saguenay afin d’assurer une saine gestion des fonds octroyés aux organismes. «Le maire improvise. Il préfère pénaliser les festivals en coupant les subventions aux organismes. Il devrait plutôt faire son travail : démontrer à la population que des mécanismes de contrôle seront instaurés afin que cette situation ne se reproduise plus», affirme la conseillère Josée Néron, en référence aux déclarations publiques du maire sur le site internet de la ville.
Faire toute la lumière
L’ERD constate que le maire n’a pas fait toute la lumière sur cette affaire. «En tant que gestionnaire de fonds publics, Jean Tremblay doit expliquer comment certaines personnes, dont un élu municipal siégeant sur le conseil d’administration de Promotion Saguenay au moment des événements, ont pu à plusieurs reprises utiliser les fonds publics à des fins personnelles», soutient le chef de l’ERD, Paul Grimard, qui continue de réclamer une enquête indépendante.
«Avec les aveux et les déclarations des derniers jours, le maire et le conseil d’administration du Festival forestier de Shipshaw ont maintenant tous les motifs pour rendre publique toute l’information sur le festival. C’est ce que l’ERD et la population s’attendent à obtenir rapidement», conclut M. Grimard, soutenant que son équipe continuera d’exiger des comptes de l’administration Tremblay.